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Egocentrisme
18/11/2008 21:04
Les Souvenirs sont un poid, les regrets du poison...
Ils ne sont plus que les débris de la perfection, de la liberté... l'Enfance est un âge bénit, maintenant, on est grand, maintenant, on est con...
Je pleure sur des années, crache sur un présent et désespère sur le futur... La Perfection montre du doigt tous ces monstres se dévorant dans leur bocal, se noyant dans leur déchets, maintenant... Ils sont grand, maintenant... Ils sont con...
Une haine immense, incorruptible, intouchable, un besoin, une expression sur ces lamentations. Là où je m'arrache les cheveux, ferme les yeux et plis ma carcasse, D'autres dansent, d'autres chantent, d'autres rient et se servent des larmes comme d'un bain de jouvance...
Cris mon ami, cris et contemple ton visage... Amas des peines et des regrets... Hurle et Ris juste à la Folie... Par Espoir de connaître un minimum de liberté...
Amas des peines et des regrets, tout petit et à la fois si grand... Profond et beau... Profond et noir... Pour un Hurlement... Jamais fini, jamais commencé, juste là pour un temps et toujours mort pour agir ou avant...
Un Toi montré du doigt, Un beauté imparfaite et des rires sales aux allures miteuses... Et qui font pitié...
Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire, Ecrire ?
Jusqu'à ce que ton coeur lache et ton corps meurt, Ecrire ou périr, depuis que les sentiments sont morts, Les seuls qui sont là, juste pour quelques uns, Je ne les connais pas, des étrangers dans ma mémoire. Mémoire morte, mémoire sale, mémoire violée, Qui oublit avant d'avoir commencé, un chao imperceptible, un chao indéfinisable, et un pantin désarticulé, sans joie ni but ni maître, créé par lui et vivant sans vie les yeux opaques et l'air absent... Une marionnette tirant ses fils et observé par des spectateurs aveugles et sourds, mais qui parle, qui parle, qui parle...
Confessions d'un homme parmis les Fous, Confessionns d'un fou parmis les Hommes.
Tellement dit, Tellement rabaché, Tellement vécu et juste oublié...
Les Souvenirs sont un poid, les regrets sont un poison... Les Souvenirs sont un poison, les regrets un mauvais trip...
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La Soif du bonheur
18/11/2008 21:39
Elles ont soifs, ils ont soifs, j'ai soif, je continue, sans arrèt, en parlant, sans rien dire ou sans penser, Ils continuent et bougent, bougent bougent bougent...
Ils ne disent rien, ils ne pensent pas et continue, sans arrèt, ils soulagent les plaies, me fondent dans le mutisme, pour ne rien dire, ils sont là, vivant, bougeant, grouillant, tapant, ne veulent rien faire d'autre que taper taper taper taper sur les lettres, faire des mots, faire de tout et de rien, ne rien vouloir dire tout en étant compris, en me comprennant, danser, chanter, vivre dans le bonheur, jouissif et spontané, juste bouger pour ne voir que les bons moment, me faire oublier, ils sont là pour mon bonheur, me faire oublier les moments des heures, des paroles et taper taper taper sur des mots sur des faits juste pour moi juste pour vivre eux aussi ils m'enmènent me laisse vivre m'aide et m'embrasse fraternellement pour l'égalité et la paix me laisse penser à ces choses pour mieux les oublier
ma mémoire mon sang et ma vie et surtout du temps rien que du temps pour faire naître les idées que des bonnes ou que des mauvaises mais des idées terrifiantes car d'eux car obligées pleines de terreur et de vertu spontanées sorties toute seules du cerveau confiant de n'être qu'un objet manié par autre chose plus grand plus beau sans loi ni foi mais terrifiant tout comme ses enfants il est fou il est grand mais si malheureux de ne rien pouvoir mais aussi de ne rien changer que dans un corps avec eux qui bougent qui bougent qui bougent ils sont fous comme lui
Thérapie du bonheur d'être manié manipulé et ne rien dire rien penser ou parler sans penser ou penser sans parler laisser dicter sa conduite sa vie et se le fermer parce que c'ets bon pour nous c'ets bon pour soi ou alors c'ets faux et artificielsje lis sur ce besoin un malheur plus que de n'être rien pour l'oeil des mutants cérébraux et comiques sortis d'on ne sait où mais toujours parce que eux l'ont voulu et ils l'ont eu...
Thérapie pour écrire par bonheur thérapie du bonheur par l'écriture.
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Toaste Funèbre de Stéphane Mallarmé
19/11/2008 13:42
Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème !
Salut de la démence et libation blême, Ne crois pas qu'au magique espoir du corridor J'offre ma coupe vide où souffre un monstre d'or ! Ton apparition ne va pas me suffire : Car je t'ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre. Le rite est pour les mains d'éteindre le flambeau Contre le fer épais des portes du tombeau Très simple de chanter l'absence du poëte, Que ce beau monument l'enferme tout entier : Si ce n'est que la gloire ardente du métier, Jusqu'à l'heure commune et vile de la cendre, Par le carreau qu'allume un soir fier d'y descendre, Retourne vers les feux du pur soleil mortel !
Magnifique, total et solitaire, tel Tremble de s'exhaler le faux orgueil des hommes. Cette foule hagarde ! elle annonce : Nous sommes La triste opacité de nos spectres futurs. Mais le blason des deuils épars sur de vains murs, J'ai méprisé l'horreur lucide d'une larme, Quand, sourd même à mon vers sacré qui ne l'alarme, Quelqu'un de ces passants, fier, aveugle et muet, Hôte de son linceul vague, se transmuait En le vierge héros de l'attente posthume. Vaste gouffre apporté dans l'amas de la brume Par l'irascible vent des mots qu'il n'a pas dits, Le néant à cet Homme aboli de jadis : "Souvenir d'horizons, qu'est-ce, ô toi, que la Terre ?" Hurle ce songe; et, voix dont la clarté s'altère, L'espace a pour jouet le cri : "Je ne sais pas !"
Le Maître, par un oeil profond, a, sur ses pas, Apaisé de l'éden l'inquiète merveille Dont le frisson final, dans sa voix seule, éveille Pour la Rose et le Lys le mystère d'un nom. Est-il de ce destin rien qui demeure, non ? Ô vous tous! oubliez une croyance sombre. Le splendide génie éternel n'a pas d'ombre. Moi, de votre désir soucieux, je veux voir, A qui s'évanouit, hier, dans le devoir, Idéal que nous font les jardins de cet astre, Survivre pour l'honneur du tranquille désastre Une agitation solennelle par l'air De paroles, pourpre ivre et grand calice clair, Que, pluie et diamant, le regard diaphane Resté là sur ces fleurs dont nulle ne se fane, Isole parmi l'heure et le rayon du jour !
C'est de nos vrais bosquets déjà tout le séjour, Où le poëte pur a pour geste humble et large De l'interdire au rêve, ennemi de sa charge : Afin que le matin de son repos altier, Quand la mort ancienne est comme pour Gautier De n'ouvrir pas les yeux sacrés et de se taire, Surgisse, de l'allée ornement tributaire, Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit, Et l'avare silence et la massive nuit.
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Haine...
19/11/2008 22:52
Tic, Tac, Toc... Tic, Tac, Toc...
Le sang tape, cogne à mes tempes, La sueur sur mon front... Je tire, je pousse et me tue à la tâche...
Tic, Tac, Toc...
A quoi bon ? ils finissent tous par partir, à ne plus rien me dire, a ne plus rien vouloir juste du bon, du bon qui n'est plus rien à mes yeux...
Oublie ta Haine, Comprend les seulement... Tu es mort à leurs yeux, tu es mort à tes yeux, depuis longtemps...
Renais mon petit, Renais vieux fou... Intemporel et mourant, Immortel et passant...
Tic, Tac, Toc...
Oublis ta Haine...
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