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Personnalité antisociale ou personnalité psychopathique...
08/05/2008 19:57
La psychopathie est un trouble du comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime. Le psychopathe est celui qui est atteint de psychopathie.
En psychologie, ce type de personnalité se caractérise par des conduites anti-sociale. fondées sur des impulsions sans éprouver de culpabilité
Ce sont en général des actes de délinquance, des mensonges ou le mépris du danger. La vie sociale est instable avec de nombreux changements professionnels, des absences ou des fugues. Les règles de la vie sociale et les valeurs sont enfreintes. Ces personnes sont enclines à infliger des mauvais traitements à leurs familles. Pour eux, manifester des émotions est un signe de faiblesse et de la déchéance de leur influence sur autrui.
Environ 3 % des hommes et 1 % des femmes sont touchés par le comportement antisocial. En général, un psychopathe est un sujet qui a sa propre vision du bien et du mal, qui n'est pas celle acceptée socialement, pouvant donner lieu à une multitude de manifestations singulières asociales, antisociales délictueuses ou criminelles à divers degrés.
Profil :
Retenons en premier lieu que le terme « psychopathie » véhicule ainsi une notion de trouble de caractère avec d’importantes implications historiques et cliniques :
- Le courant américain s’appuie essentiellement sur une approche symptomatologique ; ainsi dans le DSM IV de l’American Psychiatric Association les critères ne recouvrent que les troubles de la personnalité anti-sociale, orientés vers la criminalité ; la transgression de la loi est un élément clef de diagnostic de psychopathie aux EU, or en France ce rapport à la loi apparaît comme l’un des éléments sémiologiques mais non central car si beaucoup de psychopathes sont des délinquants car privilégiant les passages à l’acte au détriment de toute élaboration mentale, souvent avec des conséquences légales, tous les délinquants ne sont pas psychopathes (Diatkine). Néanmoins, en s‘appuyant sur ces critères et ceux dégagés par Hare et al. (1991), Meloy (2001) a pu dégager certaines caractéristiques de personnalité des psychopathes criminels : une absence d’anxiété ou d’inquiétude, une dévaluation agressive et réelle d’autrui qui permet d’étayer les vécus d’un soi grandiose et de réparer les blessures émotionnelles, un contrôle omnipotent sur les autres, un charme superficiel associé à une faconde certaine, une insensibilité relationnelle, un manque de remords, ainsi qu’un ennui terrible et inquiétant.
- On peut noter par ailleurs que Meloy, en remettant au premier plan une clinique vivante, s’est posé la question des relations d’objet chez les sujets psychopathes, dans la tradition de Mélanie Klein, Jacobson ou encore Kernberg. En effet, tout en affirmant une prédisposition psychobiologique nécessaire à la psychopathie, il s’est intéressé aux expériences d’objet primaires vécues comme déficientes et conflictuelles ; les origines développementales de la personnalité psychopathique sont caractérisées par une séparation précoce d’avec le parent primaire pendant la phase symbiotique de maturation, des défauts d’internalisation, une prédominance d’une identification archétypique à l’objet-soi étranger, un échec dans la constance de l’objet et l’attachement narcissique primaire au soi grandiose et enfin un mode agressif et sadomasochiste dans la relation à l’autre.
- A l’instar de Kernberg qui place la psychopathie dans une variante grave des troubles de la personnalité narcissique (eux-mêmes inscrits dans une fonction et un niveau élevé de l’organisation limite) en s’appuyant sur les pulsions agressives mais avec des données constitutives, les Européens ont essentiellement développé une approche structuraliste ou organisationnelle de la psychopathie ; P.-C. Racamier parlera de perversion narcissique tandis que Balier, psychanalyste lacanien, a distingué la perversion (carences plus tardives donc début d’élaboration et symbolisme d’où les allers-retours entre dépression majeure et mégalomanie, on serait là plutôt dans les Etats limites) de la perversité, qui rejoint alors ce que d’autres appellent psychopathie, avec des carences parentales extrêmes. Le sujet psychopathe passerait à l’acte pour éviter le réveil de la trace d’une menace d’envahissement par l’image maternelle.
Pour d’autre, comme Bergeret, l’organisation limite va englober ce que d’autres appellent psychopathie car certains signes tels le caractère factice, le fonctionnement en faux self du borderline résonnent aux traits de simulation, d’imitation et d’imposture de la sémiologie américaine. Ceci étant dit, de nombreux travaux ont montré que les personnalités psychopathiques et borderline étaient différentes d’un point de vue de l’examen clinique, de l’accès thérapeutique et de ses aménagements, la comorbidité des deux étant de meilleur pronostic.
- Enfin, la plupart des auteurs s’accordent cependant sur l’économie narcissique au cœur du fonctionnement psychopathique : la relation d’objet est marquée par la pulsion agressive et ses dérivatifs, par la recherche de pouvoir et de contrôle, avec une lutte importante contre la dépendance et une dévalorisation systématique de l‘autre.
Le maintien d’un soi grandiose, pour protéger le sujet des épreuves liées au doute de soi, demandent alors la mise en place de mécanismes de défense plus ou moins archaïques, à base de clivage, de déni, d’identification projective, de rationalisation, de projection, d’identification à l’agresseur et d’omnipotence.
- De plus, la description traditionnelle fait du passage à l’acte psychopathique un substitut de la pensée et l’attribue à une carence de l’élaboration mentale, un raté de la symbolisation, une décharge pulsionnelle avec incapacité à différer la satisfaction. Cependant, certains auteurs ont montré que chez certains psychopathes graves, on serait face à une pathologie de l’action et non de mentalisation (Andronikof, 2001) avec passages à l’acte agressifs lors de moments de dissociation.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychopathie
[ Le Bien... Le Mal... Tout ça est si subjectif... Les seuls choses de vrais sont ce qui est positif pour soi et négatif pour soi... et, vois-tu, Il y a quelque chose qui me ferait extrêmement plaisir et qui me détendrai: te planter une belle lame quelque part entre ta tête et ton buste...]
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